Voir aussi : bonne-femme

Français modifier

Locution adjectivale modifier

Singulier et pluriel
Masculin
et féminin
bonne femme
\bɔn fam\

bonne femme \bɔn fam\

  1. Variante orthographique de bonne-femme.
  2. Qualifie une femme qui a un comportement simple et agréable.
    • Chaque fois que ma mère va être solennelle, il me passe des sueurs dans le dos. Elle a été bonne femme pendant sept jours ; le huitième, elle me fait remarquer qu’elle se saigne aux quatre veines, que j’en prends bien à mon aise. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
bonne-femme bonnes-femmes
\bɔn fam\

bonne femme \bɔn fam\ féminin

  1. Variante orthographique de bonne-femme.
    • — Pas tant de paroles, ma bonne femme, dit Hulot, mais des preuves… — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
    • — Mensonges ! s’exclama-t-elle. Commérages de bonne femme ou plutôt non, invention de ta part. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
    • Les bonnes femmes de mon pays appellent « mirliton » le fruit d'une cucurbitacée que les botanistes ont baptisée, allez leur demander pourquoi, « Sechium edile », et qu'elles accommodent en cent manières succulentes, […]. — (Conjonction : bulletin de l'Institut français d'Haïti, n° 110 à 113, Port-au-Prince, 1969, page 74)
    • D’avance, on sentait que ça serait une soirée dont on dirait, plus tard : « Tu te rappelles la fois chez Fred ? Ce désastre ! Et sa bonne femme qu’arrêtait pas de pleurer. Qu’est-ce qu’elle avait, au fait, sa bonne femme ? » — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 231)
    • Elles sont incroyables ces bonnes femmes qui viennent à heures fixes, le 2e mardi et le 3e jeudi de chaque mois. Elles sont réglées comme des pendules, elles ont toutes la même tronche, elles sont ménopausées depuis cinq ans. — (Arnault Pfersdorff, La Tentation du vide, Éditions Publibook, 2013, page 170)

Dérivés modifier

Prononciation modifier