Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dérivé de bouquiner, avec le suffixe -euse.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
bouquineuse bouquineuses
\bu.ki.nøz\
 
Une «bouquineuse» dans un bar (sens 2)

bouquineuse \bu.ki.nøz\ féminin (pour un homme, on dit : bouquineur)

  1. (Vieilli) Celle qui est à la recherche de livres anciens.
    • BOUQUINEUSE (boukineur, neuze), celui ou celle qui cherche de vieux livres. — (Napoléon Landais, Dictionnaire Général et grammatical des Dictionnaires Français, Paris, Didier, 1850)
  2. (Familier) Celle qui bouquine.
    • Elle n’a pas mis le nez dehors, c’est une grande bouquineuse.

Traductions modifier

Forme d’adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin bouquineur
\bu.ki.nœʁ\

bouquineurs
\bu.ki.nœʁ\
Féminin bouquineuse
\bu.ki.nøz\
bouquineuses
\bu.ki.nøz\
 
Une ambiance «bouquineuse»

bouquineuse \bu.ki.nøz\

  1. Féminin singulier de bouquineur.
    • Il est le saint patron de cette confrérie de lecteurs pour qui la littérature naît dans les pages de ces revues attendant qu’une main amie les tire de la poussière d’une boite bouquineuse. — (Olivier Cariguel, in Le Magazine littéraire, numéros 411 à 415, Paris, 2002, page 13)

Prononciation modifier

Références modifier

Moyen français modifier

Forme d’adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin bouquineux
\bu.ki.nø\
Féminin bouquineuse
\bu.ki.nøz\
bouquineuses
\bu.ki.nøz\

bouquineuse *\bu.ki.nøz\

  1. Féminin singulier de bouquineux[1].
    • Durant l’été que j’ahanne
      A mon fourment que je vanne
      Çà et là sur mes genoux,
      Pour m’avoir, Zéphyre doux,
      Éventé de tes deux ailes
      Et le sein et les aisselles,
      Qui me faisaient mal au cœur
      De leur bouquineuse odeur.
      — (Pierre de Ronsard, Œuvres complètes de Ronsard. Les poèmes, «Vœux d’un vaneur de blé au vent Zéphire», Paris, édité par Pierre de Nolhac chez Garnier Frères, 1578, p. 397)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Références modifier

  1. Charles Marty-Laveaux, La Pléiade françoise, Paris, Alphonse Lemerre, 1898, page 124.