Étymologie

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(Siècle à préciser)[1] Dérivé de bourrel amas de bourre »), avec le suffixe -ier[2].

Nom commun

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SingulierPluriel
bourrelier bourreliers
\bu.ʁə.lje\
Bourreliers vers 1900.

bourrelier \bu.ʁə.lje\ masculin (pour une femme, on dit : bourrelière)

  1. (Bourrellerie) Artisan qui fait les bâts et les harnais des chevaux et des bêtes de somme.
    • Or. comme le père Rouault allait être forcé de vendre vingt-deux acres de son bien, qu’il devait beaucoup au maçon, beaucoup au bourrelier, que l’arbre du pressoir était à remettre .  (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
    • De cette cour, je vois la rue en biais, et je puis dévorer des yeux la devanture du bourrelier, où il y a des tas de houppes et de grelots, des pompons bleus, de grands fouets couleur de cigare et des harnais qui brillent comme de l’or.  (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • Le bourrelier Potie, qui tressait des fouets, nous arrêta.  (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
    • Au cours d’une de ces chaudes matinées d’été, le bourrelier arriva, haletant, pour prévenir ma mère de l’arrestation d’enfants juifs dans une des écoles de la petite ville proche.  (Jean-Claude Moscovici, Voyage à Pitchipoï, 1995 ; édition revue et commentée par l’auteur, 2016, page 55)
  2. (Vieilli) Celui qui tient un magasin ou un atelier de bourrellerie.

Apparentés étymologiques

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Quasi-synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Références

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