brède
Français modifier
Étymologie modifier
Du latin blitum, du grec ancien βλίτον, blíton, par le portugais bredo, feuille, herbe en français régional (Madagascar).
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
brède | brèdes |
\bʁɛd\ |
brède \bʁɛd\ féminin
- (Botanique) Nom usuel donné à de très nombreuses plantes dont on consomme les feuilles cuites ou crues. Ces plantes sont de genres et de familles très diverses.
- (En particulier)(Botanique) (Île Maurice)(La Réunion) (Madagascar) Feuille comestible après cuisson et qui s'utilise dans l'est africain dans des ragouts.
- Les brèdes sont des herbes ou des légumes verts cuits al dente et souvent accommodées avec de l’ail, du gingembre et des oignons.
- À l'aube, nous nous glissons dans la forêt frissonnante de rosée, pour faire cueillette de goyaves rouges, de merises, de prunes malgaches, de cœurs-de-bœuf, ou pour ramasser les brèdes songe, les chouchous sauvages, les margozes. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
Dérivés modifier
- brède bleu
- brède bokchoï
- brède chevrette
- brède chou de Chine
- brède chouchou
- brède citrouille
- brède cresson
- brède épinards
- brède gros grains
- brède l’astron
- brède liseron d’eau
- brède madame
- brède mafane
- brède malabar
- brède malgache
- brède mam’zelle
- brède manioc
- brède marguerite
- brède martin
- brède médaille
- brède monsieur
- brède morelle
- brède mourongue
- brède mouroum
- brède parientère
- brède patate
- brède petsaï
- brède poirée
- brède songe
- brède ti grains
- brède Tom Pouce
- brède yoruba
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Massy) : écouter « brède [Prononciation ?] »
- France : écouter « brède [Prononciation ?] »
- France (Saint-Léonard-de-Noblat) : écouter « brède [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « brède [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi modifier
- brède sur l’encyclopédie Wikipédia
- brède mafane sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- Sophie Blanchy, Dictionnaire mahorais-français, français-mahorais, 1996, L’Harmattan