bramer
Étymologie
modifier- (Date à préciser) De l’ancien occitan bramar (« chanter », « désirer ardemment »), lui-même dérivé du gotique *brammōn.
Verbe
modifierbramer \bʁa.me\ ou \bʁɑ.me\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Crier en parlant du cerf, du chevreuil, du daim, etc.
Le cerf brame.
La biche brame au clair de lune
— (Maurice Rollinat)
Et pleure à se fondre les yeuxComme le cerf dompté qui brame dans les rets,
— (Leconte de Lisle, Poèmes barbares dans la bibliothèque Wikisource , « Le Runoïa », Librairie Alphonse Lemerre, 1900 (1re éd. 1862), page 86)
Tu gémis, enlacé d’enchantements magiques.
- (Familier) Crier ; hurler.
Grognements, soupirs, abois, ronflements, plaintes, sifflements, toux, bêlements, hennissements, murmures bramés, choc de sabots, claquement de mâchoires, sonnailles de clochettes, cliquetis de mors, composaient en sourdine une incessante, profonde et commune rumeur, à demi animale et humaine à demi.
— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)À l'autre bout de la ligne, le boulanger de Bazoches-les-Gallerandes en rajoute… Il se nomme Capdebosc ! il brame. Depuis sa cagna sous les balles, il hue l'autorité. Il brandit le drapeau noir ! En même temps, il nargue la sifflante.
— (Jean Vautrin, Adieu la vie, adieu l'amour, tome 1 : Quatre soldats français, Éditions Robert Laffont, 2004)- Emploi transitif ː Il tournait sa grosse tête rougeaude vers un Puutz survolté qui bramait des ordres confus, — (Jean-Marc Martinez, Pas drôle et musique, 2015, page 272)
- (Péjoratif) (Désuet) Chanter fort et mal.
- Le chanteur des rues qui brame :
« À vot’ bon cœur, messieurs-dames »
Paris sera toujours Paname
Et tout ça ne vaut pas l’amour. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977) Un opéra, ça finit toujours par un mec qui brame pendant une plombe qu’il est clamsé.
— (San Antonio, Réflexions définitives sur l’au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)Ils bramèrent longtemps autour d’une sombre lampe.
— (Genjirō Yoshida, La Femme de Seisaku, traduit par Hiroto Kano et Ana Lazarée, édition Stalker, 2007, page 33)
- Le chanteur des rues qui brame :
- (Occitanie) Pleurer.
Je lui ai dit ses quatre vérités et elle s’est mise à bramer.
Arrête de bramer !
Variantes orthographiques
modifier- brâmer (plus rare)
Synonymes
modifierDérivés
modifierApparentés étymologiques
modifierTraductions
modifierTraductions à trier
modifierPrononciation
modifier- France (Vosges) : écouter « bramer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « bramer [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « bramer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « bramer [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bramer), mais l’article a pu être modifié depuis.
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Étymologie
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Verbe
modifierbramer [bra.ˈmɛr]
- (San Fratello) Mugir, bêler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (San Fratello) Hurler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (San Fratello) (Cris d’animaux) Miauler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références
modifier- (it) Giuseppe Foti, Vocabolario del dialetto galloitalico di Sanfratello, Università degli studi di Catania, 2015 → consulter cet ouvrage