Étymologie

modifier
Dérivé de brancard, avec le suffixe -ier.

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
brancardier brancardiers
\bʁɑ̃.kaʁ.dje\

brancardier \bʁɑ̃.kaʁ.dje\ masculin (pour une femme, on dit : brancardière)

  1. Celui qui porte un brancard.
    • Bert fut désigné comme brancardier, et il aida à transporter les blessés dans le plus proche des vastes hôtels qui faisaient face à la rive canadienne. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
    • Seuls les brancardiers sont prêts ; ils sont même partis : il faut les arrêter de force et les faire passer à l'arrière du bataillon. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
    • François marchait près de la civière. On n'apercevait pas Lulu : elle avait le visage couvert d'un drap et la forme de son corps disparaissait sous un amas de couvertures étroitement bordées. Les brancardiers pressèrent l'allure. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 170)
    • Des brancardières se pressent devant les wagons. De qui émane le message qui les avisa ? Je ne me pose pas la question. Ma vue se porte, malgré moi, vers une des horloges de la gare : elle marque une heure moins vingt. — (Une famille dans la guerre)
    • Chaque année, pendant le pèlerinage national, ils allaient à Lourdes ; les garçons servaient comme brancardiers ; les filles lavaient la vaisselle dans les cuisines des hospices. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 163)
  2. (Vieilli) Cheval attelé entre les deux brancards.

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Voir aussi

modifier

Références

modifier