Français modifier

Étymologie modifier

(Nom 1 et forme d’adjectif) (1571) Dérivé de brouter, avec le suffixe -euse.
(Nom 2) Par référence elliptique au terme de broute-minou, avec suffixe nominal -euse.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
brouteuse brouteuses
\bʁu.tøz\

brouteuse \bʁu.tøz\ féminin (pour un homme, on dit : brouteur)

  1. Personne ou animal qui broute.
    • Ah, cette licorne, brouteuse d’étoiles et de rayons de lune, jamais les chasseurs ne pourraient l’abattre ! — (Charles Le Quintrec, Les Chemins de Kergrist, Paris, Albin Michel, 1959)
  2. (Côte d’Ivoire) Escroc qui contacte ses victimes à distance par Internet.
    • Une brouteuse couche avec un libanais et lui dérobe un diamant. — (senego.net)
    • Il n’avait pas trop confiance, il savait ce qu’était une « brouteuse » ça portait bien son nom, ça commençait par un petit service, puis un plus gros, jusqu’à ce qu’on lui ouvre stupidement son compte en banque, le vieux truc de l’héritage avec virement au bout. — (Brouteuse, Une livre de chair 1., sur le blogue Un chat sur l'épaule (https:/ /unchatsurlepaule.wordpress.com), non daté, consulté le 19/09/2107)

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
brouteuse brouteuses
\bʁu.tøz\

brouteuse \bʁu.tøz\ féminin (pour un homme, on dit : brouteur)

 
Une brouteuse.
  1. (Vulgaire) (Sexualité) Personne pratiquant le cunnilingus, broute-minou. Note : il s’emploie généralement pour un agent féminin.
  2. (Vulgaire) Lesbienne.
    • Je pensais bien, je sais qu’Ailey a des tendances, mais toi quand même t’es trop belle pour être une brouteuse ! Voilà le genre de réflexion qui me fait sauter au plafond et je compte bien lui faire savoir. — (Sophie Robert, L’Étiquette, Hallenes-lez-Haubourdin, TheBookEdition, 2010, tome 1, page 159)

Forme d’adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin brouteur
\bʁu.tœʁ\

brouteurs
\bʁu.tœʁ\
Féminin brouteuse
\bʁu.tøz\
brouteuses
\bʁu.tøz\

brouteuse \bʁu.tøz\

  1. Féminin singulier de brouteur.
    • Lorsque la chenille brouteuse a atteint son complet développement, c’est-à-dire 10 à 35 jours après la sortie de la mine, elle se laisse tomber à terre à l'aide d’un fil de soie pour se chrysalider dans le sol à quelques centimètres de la surface [...]. — (Charles Le Quintrec, Annales des épiphyties, Paris, Institut National de la recherche agronomique, 1928, volume 14, p. 125)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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