brutalisme
Étymologie
modifierNom commun 1
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
brutalisme | brutalismes |
\bʁy.ta.lism\ |
brutalisme \bʁy.ta.lism\ masculin
- (Littérature) Mouvement littéraire faisant une description brutale de la réalité.
La brutalité dans son esprit est un mode de persuasion : le réalisme décrit, le brutalisme doit convaincre.
— (André Guyaux, Baudelaire : un demi-siècle de lecture des Fleurs du mal, 1855-1905, éditeur Presses Paris Sorbonne, 2007)On y discernait déjà, outre les éléments du réalisme de 1857, quelques tendances naturalistes : une note brutale (le brutalisme, raillaient les ennemis de « la Rue »), le respect des sciences positives, l’antimilitarisme et les revendications sociales.
— (Gaston Gille, Jules Vallès (1832-1885) : ses révoltes, sa maîtrise, son prestige, éditeur Jouve & Cie, 1941)
Dérivés
modifierTraductions
modifierNom commun 2
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
brutalisme | brutalismes |
\bʁy.ta.lism\ |
brutalisme \bʁy.ta.lism\ masculin
- (Architecture) Mouvement architectural axé sur une nouvelle étude des besoins fonctionnels et sur une construction laissant apparaitre les infrastructures en matériaux bruts (béton, brique, etc.).
Les deux exemples précurseurs du brutalisme sont l’Unité d’habitation à Marseille (1947-1953) et la maison Jaoul en banlieue de Paris (1956).
— (Marie-Josée Therrien, Au-delà des frontières : L’Architecture des ambassades canadiennes, 1930-2005, Presses Université Laval, 2005)- Ma conception du confort exige 1 certain brutalisme nordique, qui produit des meubles solides, des aménagements fermes, des appuis ; ou j’ai tendance à faire (ou à faire faire) “dans la dentelle”, préjugeant qu’1 installation fine sera plus élégante. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « brutalisme [Prononciation ?] »
- Céret (France) : écouter « brutalisme [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « brutalisme [Prononciation ?] »