câliner
Étymologie
modifier- (Date à préciser) Probablement emprunt au normand caliner (« se reposer à l’ombre »), dérivé de caline (« chaleur lourde, étouffante »), du latin populaire *calina, dérivé de calere (« être chaud »).
- Pour l’évolution du sens de « chaleur » à « paresse, indolence » → voir chômer.
Verbe
modifiercâliner \kɑ.li.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se câliner)
- Traiter avec douceur, caresser quelqu’un.
Il câline trop cet enfant, il le gâtera. Une petite fille aime à se faire câliner.
- (Intransitif) (Vieilli) Vivre dans l’inaction, l’oisiveté[1].
- (Pronominal) (Vieilli) Être indolent, prendre ses aises[1].
« Dépêche té donc, caleuse, en v’là eine affaire pour aller à Picquigny, tu t’auras assez câliné.
— (Hector Malot, En famille, 1893)
- (réciproque) Échanger avec douceur, des caresses.
Synonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- \kɑ.li.ne\[2]
- francitan : * [kaliˈne]
- France (Lyon) : écouter « câliner [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « câliner [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « câliner [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « câliner [Prononciation ?] »
Homophones
modifierAnagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- ↑ a et b Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- ↑ « câliner », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (câliner), mais l’article a pu être modifié depuis.