Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de cabotiner, avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cabotinage cabotinages
\ka.bɔ.ti.naʒ\

cabotinage \ka.bɔ.ti.naʒ\ masculin

  1. (Péjoratif) Métier ou façons de cabotin.
    • Cette estrade, ces quatre chandelles avaient remué dans tout ce peuple je ne sais quels instincts de cabotinage. — (Alphonse Daudet, Le concert de la Huitième, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 132)
    • Le cabotinage est roi, tellement roi que personne ne peut s’en passer. Les hommes les plus supérieurs sont obligés de devenir cabotins eux-mêmes pour faire triompher leurs meilleures idées. C’est par ce moyen qu’on sépare en deux un continent ; c’est par ce moyen qu’on devient député. — (Les Chroniques de Guy de Maupassant : Enthousiasme et cabotinage, dans Le Gaulois, 19 mai 1881)
    • Le cabo­tinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
    • « Cet enfant a quelque chose de Bélérofon (sic), et peut-être de Parsifalle (sic) ! »
      Je ne connaissais pas ces noms, mais je compris que c’étaient des héros célèbres, et mon cabotinage en fut renforcé.
      — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 168)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier