Français modifier

Étymologie modifier

Dénominal de cabriole.

Verbe modifier

cabrioler \ka.bʁi.jɔ.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire la cabriole ou des cabrioles.
    • Tu sembles tout moulu comme le chevalier de la Triste-Figure, lorsqu’il eut cabriolé tout nu dans la Sierra-Morena par pénitence amoureuse, à l’imitation d’Amadis sur la Roche-Pauvre. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Malgré, ou plutôt à cause de cet état de bouffissure, l’acheteur, le plus souvent, est séduit par le poil lustré, onctueux et cette ardeur factice qui fait cabrioler, se cabrer, ou croupionner les chevaux, comme s’ils étaient doués d’une vigueur hors ligne […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • On dansait : les couples face à face cabriolaient éperdument, jetaient leurs jambes en l’air jusqu’au nez des vis-à-vis. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 239)
    • On ne voyait plus guère l'âne Culotte. Sans doute passait-il son temps à cabrioler dans les genêts du plateau. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
    • Plusieurs couples s’étaient formés parmi les invités de la princesse, qui se trémoussaient et cabriolaient à leur tour. — (Louis Dumur, Dieu protège le tsar !, Albin Michel, 1927, page 360)

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier