Étymologie

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→ voir calque

calquer \kal.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Relever par transparence, ou en suivant le relief d'une gravure, les traits d’un dessin en suivant exactement ses contours avec une pointe, une plume ou un crayon.
    • Calquer à la pointe, à la vitre, à la gélatine.
    • Calquer une estampe, un plan.
    • Calquer une lettre pour en faire le fac-similé, etc.
  2. (Sens figuré) Imiter avec une exactitude servile.
    • Tout dans cet ouvrage est calqué.
    • Cet auteur calque et ne crée pas.
    • Elle nourrit les passions de personnes généralement peu éduquées, et au jugement vacillant, qui viennent jusque dans ces pages tenter de défendre l’indéfendable, avec une assurance qu’ils calquent sur les poses théâtrales de Trump. — (Loïc Tassé, « Et maintenant la loi martiale! », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
  3. (Linguistique) Emprunter comme un calque par traduire littéralement.
    • Si le terme année fiscale, calqué sur l’anglais fiscal year, a longtemps été utilisé dans la langue administrative, il est remplacé depuis deux décennies par le terme année financière aussi bien dans la documentation du gouvernement du Québec que dans celle d’Ottawa. — (Marie-Éva de Villers, Le Vif désir de durer: Illustration de la norme réelle du français québécois, 2005, ISBN 9782764414255, p. 272)

Dérivés

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Traductions

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Traductions à trier
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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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