capitonné

Voir aussi : capitonne

Français modifier

→ voir capitonner

capitonné masculin

Qui est couvert d'un capiton.
- Sabine se tenait sur une chaise profonde, dont la soie rouge capitonnée avait une mollesse d’édredon. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Et elle s’en va, la tête enfoncée dans les épaules, satisfaite au fond d’être Estelle, tandis que des oies, désespérées de n’être que des oies, allongent désespérément leur cou vers elle, sans pouvoir sortir de leur corps capitonné. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- Pas un bruit, le silence absolu encoconne le bureau dont les fenêtres et la porte capitonnée sont fermées. — (Robert Darvel, L’Homme qui traversa la Terre, Les Moutons électriques, 2016, page 32.)
Rembourré.
- Mes amis les lapins qui ont été élevés dans du papier bulle et qui fréquentent des universités munies de « safe spaces » capitonnés ont une peur bleue de la confrontation. — (Richard Martineau, » Français : les lapins s’en tapent », Le journal de Montréal, 17 novembre 2020)
(Sens figuré)
- 3 février 1941 – Elle me montre tout, chaque fois, les ustensiles ménagers, les radiateurs, l’armoire à balais, avant de terminer enfin la tournée dans son petit salon capitonné de livres. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 139)

Voir la conjugaison du verbe capitonner
Participe	Présent
	Passé	(masculin singulier) capitonné

capitonné \ka.pi.tɔ.ne\

Participe passé masculin singulier du verbe capitonner.
- Je m’assis sur un divan disparu sous les coussins, et je me sentis soudain soutenu, porté, capitonné par ces petits sacs de plume couverts de soie, comme si la forme et la place de mon corps eussent été marquées d’avance sur ce meuble. — (Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, tome 1, Un Portrait, 1888)