Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle)[1] Dénominal de carillon.

Verbe modifier

carillonner \ka.ʁi.jɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Sonner le carillon.
    • Et les cloches fêlées carillonnaient là-haut dans les tours de Saint-Eustache le gothique […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Les poches de Rodolphe carillonnaient comme un clocher de village le jour d’une grande fête. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
    • Les Chœurs d’Oiseaux, soit de la même famille, soit d’espèces différentes, carillonnent. Au contraire, les Chœurs d’Animaux ne font guère que tintamarrer.
      Oui, les Oiseaux carillonnent, et ils aiment le carillon.
      — (Louis Nicolardot, La Fontaine et la Comédie humaine : suivi Du langage des animaux, E. Dentu, Éditeur, Paris, 1885)
    1. Exécuter un air sur un carillon.
  2. (Sens figuré) (Familier) Sonner à coups redoublés.
    • J’ai longtemps carillonné à sa porte.
  3. (Sens figuré) Se faire entendre avec éclat.
    • Cette nouvelle ne doit pas être carillonnée partout.
    • Deux clowns se disloquant en maillot une cloche dans chaque main, carillonnant un air de Martha parmi leurs gambades. — (Alphonse Daudet, Numa Roumestan, 1881)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier