cassepéter
Français modifier
Étymologie modifier
- Apparemment composé sur casser+péter (se briser en explosant) ; apparemment un néologisme de Gustave Flaubert vers 1849 (tantôt cassepéter ou casse-péter, il utilisera aussi casse-briller et casse-luire), ou une expression régionale glanée au début de son voyage en Orient. Le terme n’est entré dans aucun dictionnaire connu (Académie, Littré, TLF, etc.).
Verbe modifier
cassepéter \kas.pe.te\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Vieilli) (Sens figuré) Éclater.
- [Mon crâne est] couvert d’un tarbouch rouge qui cassepète de couleur rouge et m’a fait les premiers jours cassepéter de chaleur. — (Gustave Flaubert, Correspondance (décembre 1849, semble la première occurrence dans ce corpus de 1830-1880)
- Je cassepète du besoin de te dire mon surnom. — (Gustave Flaubert, Correspondance, en 1850)
- J’ai vu Thèbes, vieux ; c’est bien beau. Nous y sommes arrivés un soir à 9 heures, par un clair de lune qui cassepétait sur les colonnes. — (Gustave Flaubert, Correspondance, en 1850)
Variantes orthographiques modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « cassepéter [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « cassepéter [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « cassepéter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « cassepéter [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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Références modifier
- Maurice Schöne, « Langue écrite et langue parlée : à propos de la Correspondance de Flaubert (I) », in Le Français moderne (ISSN 0015-9409, 1933-), tome XI, Éditions d’Artrey, Paris, 1943, page 106
- Maurice Schöne, La Langue de Flaubert, Éditions d’Artrey, Paris, collection « Bibliothèque du français moderne », [1943?-1946?], page 20