Voir aussi : censé

Étymologie

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Du latin censa fermage »).

Nom commun

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SingulierPluriel
cense censes
\sɑ̃s\

cense \sɑ̃s\ féminin

  1. (Vieilli) ou (Régionalisme) (Belgique) (Vosges) Métairie, ferme.
    • En ce temps-là, le village de Vicq ne valait guère mieux qu’un hameau : il croupissait au bord d’un marécage, et on n’y voyait que quelques maigres censes couvertes de joncs.  (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
    • Laboureurs des Crêtes ou du Vallage, sarteurs d’Ardenne, coupeurs de foin des censes de Thiérache, tous disposaient de mille et une façons de prédire le temps, la pluie surtout, si gênante pour les travaux, si redoutable dans nos pays par sa durée.  (Henri Manceau, « En marge des bulletins météorologiques », dans Le Rimbaldien, cahier n° 2, Charleville : Groupe artistique Arthur Rimbaud, hiver 1945-1946, p. 21)
    • Entre la Poutelle et Grand-Rombach, est une cense appelée Feste ou Faîte ; et les documents du XVIIe siècle citent, non loin de la Hingrie, les rain et gazon de Diarfeste ou Biarfeste.  (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Références

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