Français modifier

 

Étymologie modifier

 Composé de cent et de sou.

Locution nominale modifier

cent sous \sɑ̃ su\

  1. (Archaïsme) (Numismatique) Pièce de monnaie qui valait cinq francs.
    • Si le maniement des hommes ne l’effrayait pas, elle éprouvait une sorte de rage impuissante en face de ces pièces de cent sous, inertes, blanches et froides, sur lesquelles son esprit d’intrigue n’avait pas de prise, et qui se refusaient stupidement à elle. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • — Vingt francs !
      — C’est un bon prix et je paye d’avance : vous touchez quatre belles pièces de cent sous et vous êtes débarrassé de l’enfant.
      — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
    • Mon père, en retournant une vieille malle, a découvert quelque chose de lourd, de sonnant.
      C’est un bas plein jusqu’à la cheville de pièces de cent sous.
      Il est en train de s’étonner, quand ma mère entre comme une furie et se jette sur le bas pour le lui arracher.
      « C’est à moi, cet argent-là. Je l’ai économisé sur ma toilette. »
      — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • — Allons-nous tirer à la fin ! répétait Maurice hors de lui. Je donnerais cent sous pour en voir un. C’est exaspérant d’être mitraillé ainsi, sans pouvoir répondre. — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • Le tabac enflammé s’était répandu, le drap du pantalon avait pris feu ; et, par le trou de l’étoffe, large déjà comme une pièce de cent sous, on voyait la cuisse nue, une cuisse rouge, d’où sortait une petite flamme bleue. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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