Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De l’arabe شريف, šaryf (« noble »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
chérif
\ʃe.ʁif\
chérifs
\ʃe.ʁif\
chorfa
\ʃɔʁ.fɑ\
Singulier Pluriel
chérif
\ʃe.ʁif\
chérifs
\ʃe.ʁif\
cheurfa
\ʃœʁ.fɑ\

chérif \ʃe.ʁif\ masculin (pour une femme, on dit : chérifa)

  1. (Religion) Titre que prennent les descendants de Mahomet par sa fille.
    • En cas de doute sur la pertinence de l’exorcisme, mieux vaut alors faire appel aux chérifs détenteurs d’une baraka reconnue pour sa puissance thérapeutique. — (Inversion sociale et pouvoir thérapeutique au Maroc, dans Convocations thérapeutiques du sacré, Karthala, 2002, page 256)
    • Il se manifesta chez lui un revirement complet correspondant à une crise de mysticisme ou de xénophobie. Il se rapprocha subitement des chorfa et des oulama et passa le plus clair de son temps à lire et commenter les saintes écritures en leur compagnie. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 204)
  2. (Par extension) (Noblesse) Prince, chef, chez les Arabes et chez les Maures.
    • L’anarchie marocaine, l’application de lois semi-barbares, la corruption du chérif étaient autant d’arguments pouvant justifier une intervention de l’extérieur. — (Franco Arese, La politique africaine des États-Unis, 1945)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • chérif sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier