Voir aussi : chêne-vert

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de chêne et de vert, parce que cet arbre est sempervirent.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
chêne vert chênes verts
\ʃɛn vɛʁ\
 
Un chêne vert.
 
Feuillage et glands d’un chêne vert.

chêne vert \ʃɛn vɛʁ\ masculin

  1. (Botanique) Espèce de chêne originaire de Méditerranée, arbre parfois grand, monoïque, à feuilles persistantes blanchâtres dessous, aux fleurs en chatons, et dont les fruits sont des glands.
    • Région âpre, avec des espaces déserts ; région de sables, où de tout petits arbres, des chênes-verts nains s’aplatissent à l’abri des dunes. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
    • Le Chêne-vert remonte jusqu'à Vienne, l'Alaterne va au Lyonnais et au Graisivaudan. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 81)
    • Le rebord sud-oriental du massif de Bugarach se trouve dans le domaine du Quercetum ilicis ; la forêt de Chêne vert y constitue le climax. — (Josias Braun-Blanquet & J. Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
    • Lorsque l'Homme modifie l'évolution naturelle de cette dynamique de végétation, il peut artificialiser le milieu […]. Il installe alors un paraclimax qu'il doit entretenir pour assurer sa persistance. Ainsi la forêt de Douglas remplace la Chênaie en Limousin, le Pin d'Alep se substitue au Chêne vert dans les régions méditerranéennes. — (Claude Faurie, Écologie: Approche scientifique et pratique, Lavoisier, 2011, page 308)
    • Les sept espèces de chênes français (chêne rouvre, chêne pédonculé, chêne pubescent ou blanc, chêne vert, chêne kermès, chêne liège et chêne chevelu) représentent 40 % de la totalité des essences feuillues, loin devant le hêtre et le châtaignier. — (Paul Arnould, Au plaisir des forêts : Promenade sous les feuillages du monde, Fayard, 2014, chapitre 6)

Notes modifier

  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Hyperonymes modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier