Étymologie

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Dérivé de chanter, avec le suffixe -onner.

chantonner \ʃɑ̃.tɔ.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Chanter à mi-voix.
    • Il fallait une bien brillante affaire pour qu’Anthelme Féraud chantonnât aussi fort et aussi faux. De fait, il avait, dans la journée, enlevé une commission de trois cents pièces à ses plus redoutables concurrents, […]. — (Jules Coste-Labaume, Un mariage lyonnais, Lyon : Imprimerie Alricy & Fauque, 1890, page 49)
    • Je me souviens qu’en revenant de la gare je fis se retourner une dame, parce que je chantonnais, en marchant, un passage de la Messe des morts. — (Paul Léautaud, Le Petit Ami, 1903, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 143)
    • Elles étaient contentes, et elles chantonnaient sans penser à mal. Elles chantonnaient un air qui fut à la mode et qui, évidemment, n'a plus pour l'instant de raison de l'être : […]. — (Félix Lusset, 1939-1944, de la Guerre à la Résistance, tome 2 : Un journal clandestin dans la Résistance, Voix de France (1940-1944), Paris : Association pour la connaissance de l'Allemagne d'aujourd'hui, 1987)
    • J'suis naufragé en ville chez une bande d'inconnus
      Rosalie t'es tranquille, pis tu chantonnes même plus
      J'travaille pour pas grand chose, on vieillit comme des fleurs
      Nos seuls bouquets de roses, c'est les lettres du facteur.
      — (Tex Lecor, chanson Le frigidaire, album Le frigidaire, 1971)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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