Français modifier

Étymologie modifier

L’emploi de cette expression a probablement commencé par le sens numéro 2, quand Jacques Brel interpelle l’accordéoniste Marcel Azzola dans la chanson intitulée Vesoul.
Toutefois, d’après Claude Duneton, ce sont les deux fantaisistes Dupont et Pondu qui seraient à l’origine de l’expression « Chauffe Marcel ! » : dans un de leurs sketchs écrit par Jean-Louis Winkopp (alias Jean-Louis Walmond) et diffusé à la télévision au début des années 1960, un soupirant chantait sous la fenêtre de sa belle, accompagné par un ami qui jouait de l’accordéon. Il ponctuait sa chanson de « Chauffe Marcel ! » répétés à l’adresse du musicien, parodiant le « Chauffe ! » utilisé par les musiciens de jazz pour s’encourager. Quelques années plus tard, le groupe Les Charlots a repris ce gag dans une chanson intitulée Je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit. Enfin, en 1968, Jacques Brel, dans sa chanson Vesoul, a contribué à populariser cette expression, adressée à son accompagnateur, l’accordéoniste Marcel Azzola.
L’expression a ensuite été reprise à de nombreux endroits, comme sur la pochette de l’album La Guitare à Dadi, Vol. 1 du guitariste Marcel Dadi en 1973, ou dans l’émission C’est pas sorcier à partir de 1994 sur France 3.

Locution interjective modifier

chauffe, Marcel \ʃof maʁ.sɛl\

  1. (Familier) Vas-y.
    • Je peux encore le pousser un peu ! Chauffe, Marcel ! Hihi ! — (André Franquin, Gaston 11 — Gaffes, bévues et boulettes, éditions J. Dupuis Fils, 1973, page 41)
  2. (Familier) Se dit à un musicien pour qu’il fasse monter l’ambiance dans un bal.

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier