Français modifier

Étymologie modifier

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Nom commun modifier

chelha \Prononciation ?\ masculin

  1. (Maroc) (Linguistique) Langue berbère parlée au Maroc.
    • Au-delà du Tafilala, dans les directions nord, nord-ouest, et ouest, le chelha se substitue à l'arabe, qui ne reparaît plus que de loin en loin dans les pays de plaines […]. — (Bulletin de la Société de géographie, Delagrave, 1880, page 503)
    • Cette description, écrite en chelha, est un des rares textes originaux que l’on possède. Hodgson l’a traduite en anglais, d’après une version arabe du même taleb ; Newman a publié le texte chelha avec une version latine. — (Journal asiatique, Société asiatique, 1883, page 106)
    • Au point de vue linguistique, nous avons relevé des similitudes entre certains mots courants de l’ancien vocabulaire des Canaries et des dialectes berbères du Maroc. C’est ainsi qu’aemon, eau, correspond à aman, qui a la même signification en rifain, en berbri et en chelha. Aho, lait, en guanche; aghou, lait aigre, en chelha. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, volume 16, page 1040)

Traductions modifier

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
chelha chelhas
\Prononciation ?\

chelha \Prononciation ?\ masculin

  1. (Maroc) (Linguistique) Relatif à cette langue.
    • J’ai fait plusieurs visites à la petite ville de Settat qui n’est qu’à deux kilomètres de distance. […]. Elle a […] deux mellahs (ghetti), dont l’un est habité par des Juifs venus de l’intérieur, de Demnat notamment, et parlant chelha entre eux; l’autre, par des Juifs de la côte, descendants d’expulsés d’Espagne et du Portugal, parlant l’arabe ou un très vieil espagnol. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 136)
    • Les documents chelhas imprimés sont bien moins importants que les manuscrits. — (Journal asiatique, Société asiatique, 1879, page 480)
    • Dans le deuxième cas, bien que René Basset estime que les « textes chelhas » des manuscrits sont d’un « style plus littéraire » que les « chansons populaires » et les « contes » kabyles alors connus, il n’y a pas de véritable prise en compte dans sa traduction du caractère littéraire du poème ; […]. — (Paulette Galand-Pernet, Littératures berbères, Presses Universitaires de France, 1998, page 35)

Traductions modifier