Voir aussi : chercheur·e

Français modifier

Étymologie modifier

(Toute fin du XXe siècle)
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Mot dérivé de chercheur, avec le suffixe -eure.
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Nom commun modifier

Singulier Pluriel
chercheure chercheures
\ʃɛʁ.ʃœʁ\

chercheure \ʃɛʁ.ʃœʁ\ féminin (pour un homme, on dit : chercheur ; pour une personne non-binaire, on peut dire : cherchaire, chercheureuse, chercheuz)

  1. (Rare) Femme qui se consacre à la recherche scientifique.
    • Il ne faudrait pas passer sous silence le fait que les chercheurs et chercheures francophones se rencontrent aussi dans le cadre de colloques annuels et autres activités organisées par les centres de recherches dans les provinces. — (« Introduction » de Une Langue qui pense: la recherche en milieu minoritaire francophone au Canada, sous la direction de Linda Cardinal, Presses de l'Université d'Ottawa, 1993, p. 8)
    • Les expériences des femmes, en particulier, commencent à être mises au jour, notamment grâce aux récits de vie recueillis par des chercheures. Urvashi Butalia a récemment fait état de recherches en cours, qui consistent à recueillir les récit des femmes […]. — (Sherry Simon, « Frontières de la mémoire : la Partition de l’Inde dans The Shadow Lines d’Amitav Ghosh », dans Études françaises, vol 34, nº 1, Presses de l'Université de Montréal, printemps 1998, p. 32)
    • Certaines chercheures insistent plutôt sur la dimension de la différence entre les sexes et s'appliquent à caractériser et à valoriser cette différence, à en réclamer la légitimité et à la considérer comme fondationnelle d'un nouveau rapport entre les sexes. — (Marie-Andrée Roy, « Les femmes, le féminisme et la religion », dans L'étude de la religion au Québec: bilan et prospective, sous la direction de Jean-Marc Larouche & Guy Ménard, Presses de l'Université Laval, 2001, p. 347)
    • Il y a lieu aussi de se demander comment notre confort intellectuel peut s’accommoder de l’exigence de scientificité qui doit, de façon permanente, guider notre propre pratique d’enseignante et de chercheure ? — (Aminata Diaw, La recherche féministe francophone : Langue, identités et enjeux, sous la dir. de Fatou Sow, « Silences du politique et paresse de l’Académie. Plaidoyer pour une recherche féministe », Karthala, Paris, 2009, page 59)
    • défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes. — (La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l’Académie française sur Académie française, 10 octobre 2014)

Notes modifier

Cette forme féminine est parfois utilisée, notamment au Canada, bien que ne respectant pas la règle de formation du féminin des mots en -eur. Son emploi est déconseillé par l’Office québécois de la langue française, qui recommande le féminin chercheuse[1].

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

→ voir chercheuse

Prononciation modifier

Homophones modifier

Références modifier

Sources modifier

  1. Féminin des appellations de personnes en ‑eur sur Office québécois de la langue française.

Bibliographie modifier