Voir aussi : Chevet

Français modifier

Étymologie modifier

(XIIe siècle)[1] Du latin capitium (« cape »)[1][2], apparenté à chef (« tête »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
chevet chevets
\ʃə.vɛ\
ou \ʃvɛ\
 
Chevet (3) d’une église.
 
Un chevet. (4)

chevet \ʃə.vɛ\, \ʃvɛ\ masculin

  1. (Mobilier) Tête de lit ou partie de la literie où l’on pose sa tête quand on est couché.
    • Il s’endort aussitôt qu’il a la tête sur le chevet.
    • Il ne peut dormir, si le chevet n’est bien haut.
    • Il aime le chevet bien bas.
    • Entretenir quelqu’un au chevet de son lit.
    • Je m’assis à son chevet.
    • Sans témoigner autrement d’inquiétude, Sigognac couchait dans la chambre la plus voisine, l’épée sous le chevet et tout habillé en cas d’algarade nocturne. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
  2. (Sens figuré) Ce dont on ne se sépare jamais (même la nuit), dont on peut se servir dans toutes les occasions.
    • C’est mon livre de chevet, c’est un livre de chevet.
    • Épée de chevet, épée dont on ne se séparait jamais, qu’on voulait avoir toujours à sa portée.
  3. (Architecture) Partie qui termine le chœur d’une église : elle est souvent circulaire et plus élevée que le reste. Désigne parfois, plus spécifiquement, l’extérieur de cette partie du bâtiment[3].
    • La nef était déserte ; au chevet de l’église, deux troupes séparées de garçons et de filles écoutaient des instructions. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome VI, livre III, Garnier, 1910, page 28)
    • À Baby (Seine-et-Marne), il a été encore construit en 1743, c’est-à-dire à une date avancée du XVIIIe siècle, un mausolée en forme de rotonde au chevet de l’église paroissiale pour abriter le tombeau d’Alexis-Jean Durand de Lagny. — (Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Édition-Diffusion de Boccard, 1961, page 29)
  4. (Par ellipse) Table de chevet.
    • Elle disposa les fleurs au chevet, fit arrêter le balancier de l'horloge, voiler les glaces et les miroirs, fermer les fenêtres et cacher les portraits. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
    • Claire ouvrit les yeux et saisit le réveil posé sur le chevet. — (Charles Lancar, Adrien : (1918-1940), 1995)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

  •   chevet figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : lit, église.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier

  • chevet sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

  1. a et b « chevet », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « chevet », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (chevet)

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin capitium.

Nom commun modifier

chevet *\Prononciation ?\ masculin

  1. Chevet.
    • Et se il ne se pueent concorder, li vallés puet aler en la place au chevet Saint-Gervais, devant la meson la converce — (Livre des métiers, 132, XIIIe siècle.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Vostre ymage richement parée et mise haut du chevet de mon lit — (Machaut)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)