Français modifier

Étymologie modifier

(Pierre) (Date à préciser) Origine locale indéterminée.
(Plante) (Date à préciser) Du latin schoenus (« jonc »).

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
choin choins
\ʃwɛ̃\

choin \ʃwɛ̃\ masculin

  1. (Pétrographie) (Lyonnais) Pierre calcaire de dureté élevée.
    • La seconde espèce de pierre de taille a été exploitée à un niveau un peu inférieur à celui du choin de Fay, avec lequel on la confond communément. — (Victor Thiollière, « Sur un nouveau gisement de poissons fossiles dans le Jura du département de l’Ain », in Annales de la Société d’agriculture, sciences et industrie de Lyon, 1849, page 49)
    • La plus belle pierre d’ornement architectural était appelée « le choin » ou « la perlée » les teintes en étaient claires, blanches ou rosées. La deuxième utilisation locale était la fabrication des stèles funéraires. Mais très vite sa réputation devint mondiale. — (« La Pierre d’Hauteville —Notoriété internationale », blogue LGUYHAUTEVILLE01, 23 novembre 2014)
    • « La pierre d’Hauteville a de nombreuses et rares capacités. Tout d’abord, elle devient brillante au polissage. Ce qui en fait une pierre marbrière qui convient aux revêtements de sols. Ensuite, elle a la capacité d’être dure et de résister au gel et on peut l’utiliser en extérieur, comme en intérieur. Le choin ou la perlée —c’est son nom usuel— a aussi l’avantage d’avoir des coloris très fins avec des teintes blanches ou rosées qui sont recherchées », poursuit le tailleur de pierre. — (www.leprogres.fr, « Les tailleurs de pierre vous attendent, ce vendredi », Le Progrès, 8 juin 2018)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

→ voir chouin

Hyperonymes modifier

Traductions modifier

→ voir chouin

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
choin choins
\ʃwɛ̃\

choin \ʃwɛ̃\ masculin

  1. (Botanique) Plante botaniquement voisine des laîches et des souchets, à tige jonciforme, et qui végète dans les marais.
    • Le sol s’affaisse en s’asséchant. Pour l’affermir, il faut d’abord brûler les choins, massettes, roseaux, et, pour cela, tenir le marais le plus à sec possible. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture ou Dictionnaire universel d’agriculture, tome 11, 1805, page 480)
    • Le Choin, au contraire, garde toute l’année une teinte terne, gris-verdâtre, qui s’anime à peine au printemps, les feuilles et hampes desséchées persistent plusieurs années, dissimilant les nouvelles feuilles. — (Pierre Allorge, Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, faculté des sciences de Paris, 24 novembre 1922, page 129)

Dérivés modifier

Hyperonymes modifier

Hyponymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • Choin sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier