Français modifier

Étymologie modifier

(XIXe siècle) Hegel[*], dans son Esthétique[*] (Vorlesungen über die Ästhetik, Leçons sur l’esthétique, 1835–8), classe les arts selon une double échelle de matérialité décroissante et d’expressivité croissante. Il distingue ainsi cinq arts, dans cet ordre : architecture, sculpture, peinture, musique, et poésie[1].

Locution nominale modifier

cinquième art \sɛ̃.kjɛ.m‿aʁ\ masculin (pluriel à préciser)

  1. La poésie.
  2. (Désuet) Le cinéma.
    • Dans la légitime passion que l’on mettait alors à vouloir que le cinéma fut un art, on tenait à lui décerner un rang hiérarchique. Avant Canudo, on disait qu’il était le cinquième art. Jean Cocteau le plaçait sous l’égide de la dixième muse. — (Henri Fescourt, La Foi et les montagnes, ou, Le Septième art au passé, P. Montel, Paris, 1959)
  3. (Rare) (Désuet) Médecine, pharmacie et mercerie.
    • Une seule branche des importations d’Orient, les drogues et les épices, contribuait puissamment à la prospérité d’un cinquième art, celui des médecins, des apothicaires et des merciers. — (F.-T. Perrens, Histoire de Florence, tome 3, 1877)

Synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

  • Esthétique sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • Hegel sur l’encyclopédie Wikipédia