Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De l’ancien français clergie.

Nom commun modifier

clergie \klɛʁ.ʒi\ féminin

  1. (Droit, Histoire) État de celui qui sait lire.
    • Bénéfice de clergie, privilège établi autrefois en faveur de certains criminels, dans le cas où ils savaient lire. En Angleterre, jusqu’en 1827, suivant lequel un meurtrier, dans les cas graciables, est sauvé du dernier supplice, lorsqu’il peut lire quelques lignes de vieux caractères saxons ; un juge prononce alors : legit clericus ; sur quoi le coupable obtient grâce de la vie.
  2. Ensemble des membres de la communauté savante et religieuse.
    • L’accès croissant des clercs au mariage, lié à la multiplication des charges laïques, est un autre facteur négatif pour l’équilibre entre les sexes à la Renaissance. Source de division au sein même de la clergie (que sa culture pousse à célébrer le célibat, même libertin), il génère de multiples théorisations sur les meilleures manières d’assujettir les épouses. — (Éliane Viennot , La différence des sexes, sous la dir. de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 239)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin clericatus.

Nom commun modifier

clergie *\Prononciation ?\ féminin

  1. Clergé, état ecclésiastique.
    • Se clers est marceans, il ne pot pas affrancir sa marceandise par le privilege de sa clergie. — (Philippe de Beaumanoir, Les coutumes de Beauvaisis)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
  2. Savoir, instruction, science du clerc.
  3. Clerc.
    • estre grant clergie, être grand clerc.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
  4. Greffe.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier