Français modifier

Étymologie modifier

 Dérivé de cocu, avec le suffixe -fier.

Verbe modifier

cocufier \ko.ky.fje\ transitif, exceptionnellement pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Faire cocu, tromper son ou sa partenaire, commettre l’adultère.
    • C’est, ajoutait Juve avec un sourire, un des rares exemples où un homme ait été amené à se cocufier lui-même… — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Les Amours d’un prince, 1912, chapitre XXIV)
    • À l’instar du personnage joué par Raimu dans La femme du boulanger, quand son épouse qui l’avait cocufié revient auprès de lui, la mine basse et la queue entre les jambes. — (Richard Martineau, Mort, le PLQ ? Non, il dirige le Québec !, Le Journal de Québec, 21 octobre 2023)
    • Elle prend un malin plaisir à le cocufier à la première occasion, on a peine à croire qu’il ne s’en rend pas compte !
  2. (Sens figuré) Faire des choses dans le dos de, tromper.
    • Et alors que le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique ont affirmé qu’ils "aiment la France", Nathalie Goulet explique qu’elle "ne connait pas d’amour. Je ne connais que des preuves d’amour. Et pour l’instant, je vois simplement des preuves de ce qu’ils nous ont cocufié". — (Sous-marins : la rupture du "contrat du siècle" n’est "pas arrivée en une nuit", selon la sénatrice Nathalie Goulet qui réclame une commission d’enquête, France Info, 20 septembre 2021)

Dérivés modifier

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier