Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Mot dérivé de coffrer, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
coffrable coffrables
\kɔ.fʁabl\

coffrable \kɔ.fʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on peut coffrer, au sens propre (couler du béton dans un coffrage) ou figuré (emprisonner).
    • Ce ne fut pas sans quelque peine quon parvint à faire entendre à ces derniers qu’il ne s’agissait que des louanges d’Odin chantées sur un mode un peu trop berliozien ; ils voulaient absolument qu’il y eut là-dedans quelque chose d’insurrectionnel plus ou moins empoignable et coffrable. — (Joseph Méry, Trois dieux à table d’hôte, dans Muses et fées : Histoire des femmes mythologiques, G. de Gonet, Paris, 1861, page 137)
    • Tu es fonctionnaire ? Impossible de vivre de ton salaire. Tu tricheras. Te voilà voleur. Tu es commerçant ? Pas le moindre papier sans graisser la patte. Te voilà coffrable ! — (Omar Mounir, S’en sortir ou mourir, éditions Marsam, Rabat, 2001, page 143)
    • Surface coffrable possible : jusqu’à 5,5 m de haut et 17 m de large — (SCF Coffrage auto-grimpant, hunnebeck.fr, consulté le 2 janvier 2020)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 66.