Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté au latin congratulari (« féliciter »).

Verbe modifier

congratuler \kɔ̃.ɡʁa.ty.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se congratuler)

  1. (Familier) (Ironique) Complimenter quelqu’un à propos de ce qui lui est survenu d’heureux, en montrant qu’on prend part à ce bonheur.
    • Il y a là une forme subtile de ce à quoi les militantes féministes ont donné le nom de « phallocratie », comme si le mâle avait acquis la créature qu'il exhibe dans une vente aux enchères et désirait qu'on le congratulât pour cette bonne affaire grâce à laquelle son existence va être tout embellie. — (Jean Dutourd, Portraits de femmes, éd. Flammarion, 1991, 2010)
  2. (Ordinairement) Féliciter.
    • Ce n'était pas celui qui contenait la nourriture, ni l’infâme piquette, ce qui déclencha de nouveaux hourras. Cette fois, ce fut Damen que les soldats congratulèrent. Il revêtait désormais un prestige nouveau à leurs yeux, en tant que celui dont les réflexes affûtés avaient sauvé la moitié des hommes et la totalité du vin. — (C.S. Pacat, Prince Captif, tome 2 : Le Guerrier, traduit de l'anglais (Australie) par Louise Lafon, éd. Milady/Bragelonne, 2017, chapitre 8)
  3. (Pronominal) Échanger des compliments.
    • Les deux travailleurs essuyèrent leurs visages trempés, […], puis se parlèrent et se comportèrent comme des hommes qui se congratulent d’une matinée bien employée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 357 de l’édition de 1921)
    • L'Autriche déclarait en outre, qu'elle trouvait inadmissible que, dans l'article 3, les puissances se congratulassent de la signature de la paix entre la Prusse et le Danemarck, les hostilités ayant formellement repris. — (Eugène de Guichen, Les grandes questions européennes et la diplomatie des puissances sous la seconde république française, Paris : chez Victor Attinger, 1929, page 112)
    • J’attendis la fin de l’averse avec d’autres passants qui se réjouissaient et se congratulaient. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 207)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier