connoître
Étymologie
modifier- (1050) Du moyen français connoistre, de l’ancien français conoistre, du latin cognoscĕre (« fréquenter, apprendre à connaître »), infinitif présent actif de cognosco.
- En 1675 Nicolas Bérain proposait déjà l’orthographe en ai comme conforme à la prononciation[1].
Verbe
modifierconnoître \kɔ.nɛtʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)
- (Archaïque, orthographe d’avant 1835) Variante orthographique de connaître.
L’homme qui veut connoître toutes choses ne se connoit pas lui-même.
— (Œuvres mêlées de Saint-Évremond, 1647)Pour en déterminer la construction, il faut connoître la vîtesse du courant auquel elles sont exposées, & être instruit des écarts du fleuve même.
— (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Berges », p. 61.)– Il me sembloit qu’il suffisoit de connoître les ouvrages.
— (Madame de Genlis, Nouveau contes moraux et nouvelles historiques, Imprimerie de Crapelet, 1802, page 10)
Prononciation
modifier- La prononciation \kɔ.nɛtʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛtʁ\.
- Lyon (France) : écouter « connoître [kɔ.nwatʁ] »
- Paris (France) : écouter « connoître [kɔ.nɛtʁ] »
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « connoître [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « connoître [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierRéférences
modifierSources
modifier- ↑ « connaître », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Bibliographie
modifier- « connoître », dans Dictionnaire de l’Académie française, cinquième édition, 1798 → consulter cet ouvrage