Français modifier

Étymologie modifier

(1832) → voir contre- et ut

Nom commun modifier

contre-ut \kɔ̃.tʁ‿yt\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. (Musique) Do, plus aigu d’une octave, que le do le plus aigu du registre habituel.
    • 500 Hz est approximativement en effet la fréquence du contre-ut du ténor qui constitue la limite supérieure de ce registre grave (registre 1, dit de poitrine). — (François Le Huche et André Allali, La Voix : Anatomie et physiologie des organes de la voix et de la parole, 2001)
    • La course à l’aigu avait déjà été gagnée au XVIIIe siècle où le soprano tente de rivaliser avec le castrat : Faustine Boroni émet le premier contre ut[sic] féminin en 1720, la Gabrielli atteint le contre-fa vers 1750, et l’on mentionne même un contre contre-ut. — (Vincent Vivès, Vox humana : poésie, musique, individuation, 2006)
    • La ressemblance entre l’opéra et la corrida tient au public et à son désir de meurtre. De même que les aficionados rêvent de voir le torero se faire encorner, de même, les mélomanes voudraient que, au moment du contre-ut, la soprano tombe morte par terre. — (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 449)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier