Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) De l'espagnol cordillera, de cordel (« petite corde »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cordillère cordillères
\kɔʁ.di.jɛʁ\

cordillère \kɔʁ.di.jɛʁ\ féminin

  1. Chaine de montagnes allongée et étroite résultant généralement de la rencontre de deux plaques tectoniques.
    • Puis commence la descente, vers l'ouest, le long du flanc septentrional de la cordillère qui forme l’épine dorsale de l'île. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1039)
    • S’étendant sur 7000 km, la cordillère des Andes possède les plus hauts points de la surface terrestre après l’Himalaya. — (Nathalie Gravel, Géographie de L’Amérique Latine: Une Culture de L’incertitude, 2009)
    • Les régions orientales de la Colombie, situées au-delà de la cordillère, ainsi que le Trapèze amazonien, ont été pendant des siècles considérées comme des « territoires sauvages », des espaces vides ou des « enfers verts ». Même aujourd'hui, quand on pense aux Indiens de l’Amazonie colombienne, on les imagine souvent comme des groupes d'individus isolés […]. — (Luisa Fernanda Sánchez, Les fils du tabac à Bogotá : Migrations indiennes et reconstructions identitaires, Éditions de l’IHEAL, 2007, chap. 1)
  2. (Par extension) (Sens figuré) Alignement (ressemblant à une chaîne de montagnes allongée et étroite).
    • Lagos comptait alors environ 5 millions d’habitants. J’aimais cette métropole lagunaire avec ses pieds dans l’eau, notamment dans les bidonvilles sous les ponts autoroutiers reliant ses îles et péninsules à la terre ferme, et sa tête dans les nuages le long de la marina – une cordillère de gratte-ciel qui étaient à cette époque encore rares au sud du Sahara.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, p. 46)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier