cornet à bouquin
Étymologie
modifierLocution nominale
modifierSingulier | Pluriel |
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cornet à bouquin | cornets à bouquin |
\kɔʁ.nɛ a bu.kɛ̃\ |

cornet à bouquin \kɔʁ.nɛ a bu.kɛ̃\ masculin
- (Musique) instrument de la famille des cuivres en bois ou en corne ayant la particularité de posséder comme le serpent et l'ophicléide des trous, très populaire durant la Renaissance.
Le médium, surtout lorsque l’exécutant n’est pas très habile, rappelle trop les sons du Serpent de Cathédrale et du Cornet à bouquin ; je crois qu’il faut rarement les laisser à découvert.
— (Hector Berlioz, Grand traité d'instrumentation et d'orchestration modernes, Paris, Henry Lemoine & Cie, 1843, p. 226)
- (Musique)(Vieilli) Trompe recourbée, qui est faite ordinairement d’une corne.
Quoi ! messieurs, prendre pour modèle une république de paysans ! voulez-vous mener paître les vaches, devenir fabricans de fromages, et avoir pour musique militaire le son du cornet à bouquin ?
— (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)Aux fanfares des cuivres répondaient les mugissements des cornets à bouquin. C'était à se boucher les oreilles […].
— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 55)La jeune Euphémie essaya de parler : il ne sortit de sa gorge que des sons rauques comme l’appel que les pâtres de son village tirent de leur cornet à bouquin, le soir.
— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 990)
Traductions
modifierVoir aussi
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