Voir aussi : coupecoupe

Français modifier

Étymologie modifier

Vient de la forme verbale coupe (de couper à l'infinitif) avec redoublement expressif. Introduit dans le dictionnaire Larousse de 1929.[1]

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
coupe-coupe coupe-coupe
coupe-coupes
\kup.kup\
 
Un coupe-coupe.

coupe-coupe \kup.kup\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. (Armement) Grand sabre utilisé dans les pays tropicaux.
    • Si tu aimes à progresser en forêt, à coups de coupe-coupe, dans la société des mouches tsé-tsé, des éléphants et des gorilles, tu seras servi. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 206)
    • Hé ouais j’fais d’l’art
      Comme d’autres égorgent un porc
      J’y vais au coupe-coupe
      J’continuerai jusqu’à la mort
      — (Stupeflip, Mon style en crrr sur l’album Stup Religion, 2005)
    • Il était conscient comme nous que même les gardiens […] redoutaient ces deux frères depuis l'épisode du coupe-coupe découvert sous le lit de Tala-Tala. Qu'avaient-ils voulu faire avec cet outil — ou plutôt, cette arme ? — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 87)
  2. (Sens figuré) (Psychologie) Idée castratrice.
    • Le lacanien vit dans l’angoisse. À chaque détour du discours théorique, auprès du zéro de Frege, du néant hégélien, ou à l’ombre de son propre phallus magique, le père Lacan est embusqué avec son coupe-coupe. — (François George, L’Effet ’Yau de Poêle de Lacan et des lacaniens, Hachette, 1979, page 59)

Notes modifier

Invariable au pluriel selon de nombreux dictionnaires dont, entre autres, le Larousse, le TLFi, Bertrand Boutin au Canada, Bordas.

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier