cousin issu de germain

Français modifier

Étymologie modifier

Deux enfants issus de deux cousins germains différents.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
cousin issu de germain cousins issus de germain
\ku.zɛ̃ i.sy də ʒɛʁ.mɛ̃\

cousin issu de germain \ku.zɛ̃ i.sy də ʒɛʁ.mɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : cousine issue de germain)

  1. (Famille) Enfant d’un cousin germain de l'un des parents d’une personne, par rapport à cette personne.
    • Le Fo des Indiens eut pour père un éléphant qui daigna faire un enfant à une princesse indienne, laquelle accoucha du dieu Fo par le côté gauche. Cette princesse était la propre sœur d’un empereur des Indes : donc Fo était le neveu de l’empereur; et les petit-fils de l’éléphant et du monarque étaient cousins issus de germain ; donc, selon les lois de l’État, la race de l’empereur étant éteinte, ce sont les descendants de Téléphant qui doivent succéder. — (Voltaire, Œuvres complètes de Voltaire, tome 18, p. 242)
    • J’allais précisément le dire ; on dit : frère ou sœur au second degré, dvaïourodnoï brate, pour cousin ou cousine germaine ; frère ou sœur au troisième degré, traïourodnoï brate, pour cousin ou cousine issus de germain. Et c’est ainsi qu’en syriaque on appelait frères les cousins de Notre-Seigneur. — (Comtesse de Ségur, Évangile d’une grand’mère, 1865)
    • Les relations familiales sont ce qui compte le plus. Chaque oncle, grand-oncle, beau-frère, demi-frère, cousin issu de germain est quelqu’un qu’on connaît, fréquente et honore au degré exact que prescrit le lien de parenté, tout comme un jour on s'endeuillera pour lui dans de justes limites, pas plus et pas moins. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 136)
    • Ils étaient cousins issus de germains. Doña Isabel Ponce de Léon, mère de don Fernand, était cousine germaine de doña Leonor de Guzman, mère de doña Juana. — (Prosper Mérimée, Histoire de don Pèdre Ier, roi de Castille-III, 1848)
    • Les enfants des cousins germains ou les cousins du second de degré sont appelés cousins issus de germains, et sont entre eux parents au sixième degré ; les enfants de ces derniers (ou cousins du troisième degré) sont appelés cousins arrière-issus de germains, et sont parents entre eux au huitième degré. Quant aux autres plus éloignés, on les appelle cousins au quatrième ou au cinquième degré. — (Ange de Saint-Priest, Encyclopédie du dix-neuvième siècle 1836-1853, 1836-1853)
Note
Au pluriel, suivant le sens, le pluriel doit porter ou non sur « germain » :
  • S'agissant de deux personnes dont on dit « ils sont cousins issus de germains », le terme est au pluriel parce que ces deux personnes sont issues de deux cousins germains différents, leurs parents respectifs.
  • S'agissant de deux personnes dont on dit « ces deux frères sont mes cousins issus de germain », le terme est au singulier parce que ces deux frères sont issus d'un seul et même cousin germain, celui de mon parent.
  • S'agissant d'une personne unique dont on dit « il est mon cousin issu de germain », le terme ne peut être qu'au singulier, dans la mesure où il n'est issu que d'un seul cousin germain (sauf cas d'un double cousin issu de deux cousins germains de l'un ou l'autre parent, qui serait alors un « double cousin issu de germains »).

Synonymes modifier

Hyponymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier