cousiner
Français modifier
Étymologie modifier
- De cousin.
Verbe modifier
cousiner \ku.zi.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Être cousin avec.
Jules cousine avec Bruno, puisque celui-ci est le fils de la tante de celui-là.
- (Sens figuré) La passion du paranoïaque est une glace froide, nappée de chocolat brûlant. Cohérence et incohérence cousinent, même si l’économie psychique du pathologique semble calquée sur la structure normale. — (Claude Olievenstein, L’Homme parano, Odile Jacob, 1992, p. 65.)
- À Chantilly, les nuages courent plus vite qu’un cheval au galop. La statue de Saint-Louis sur le toit cousine avec celle de l’archange au péril de la mer. — (Adrien Goetz, Bons Baisers de Chantilly, in Le Figaro Magazine, n° 23625 et 23626, 31 juillet et 1er août 2020, page 148)
- Se conduire avec quelqu’un comme si l’on était son cousin.
- Ils ne cousinent pas ensemble, se dit de deux personnes qui ne s’accordent pas.
- Vivre en parasite chez quelqu’un sous prétexte de parenté ou d’amitié.
- (Transitif) Traiter quelqu’un de cousin.
Dérivés modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « cousiner [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « cousiner [Prononciation ?] »
Paronymes modifier
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cousiner), mais l’article a pu être modifié depuis.
- Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.