Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de crever, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
crevable crevables
\kʁə.vabl\

crevable \kʁə.vabl\

  1. (Sens propre) (Rare) Qui peut être crevé.
    • Le plus pratique, le plus solide, le plus léger, le plus difficilement crevable, le plus facilement réparable, le moins cher. — (Publicité pour le Pneumatique Moyse dans les Archives israélites, n° 23 du 8 juin 1893, Paris, page 184)
    • Vu d’ici, ta bulle me paraît éminemment crevable. — (Adam Roberts, Jack Glass, traduction de Christophe Cuq, Éditions Panini, 2014)
    • Coquille creuse, bulle irisée mais crevable au moindre toucher. — (Michel Théron, En marge de la Bible - Fictions bibliques III, BoD, Paris, 2021)
  2. (Sens figuré) (Familier) (Rare) Dont la mort est possible.
    • L’interne arrivait, remmaillotait l’homme… Pas crevable c’est tout. — (Louis-Ferdinand Céline, Version C de “Féérie pour une autre fois”, Gallimard, Paris, 1993)
  3. (Sens figuré) (Familier) (Rare) Qui peut se fatiguer, s’épuiser.
    • - Ouais, mais après deux semaines, j’aurais pus d’colonne.
      - Voyons, toi, t’es pas crevable.
      — (Marjolaine Bouchard, Alexis le Trotteur, Les Éditeurs réunis, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), 2011)
    • Mais l'homme, comme le vélo, est un crevable : je suis crevé, j’ai crevé, j’en p(n)eux plus; sur mon vieux clou, je crève d’envie de vivre, comme l’increvable Bibendum ! — (Claude Marthaler, Zen ou l’art de pédaler, Éditions Olizane, Genève, 2017)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 84.