crise de l’énergie

Français modifier

Étymologie modifier

Locution  composée de crise, de, l’ et énergie.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
crise de l’énergie crises de l’énergie
\kʁiz də le.nɛʁ.ʒi\

crise de l’énergie \kʁiz də le.nɛʁ.ʒi\ féminin

  1. (Écologie, Économie, Industrie de l’énergie) Variante de crise énergétique : crise économique provoquée par une pénurie ou un fort renchérissement de l’énergie. Note : Se reporter à la variante crise énergétique pour les termes liés et les traductions.
    • Crise de l’énergie : tout savoir. La guerre en Ukraine, les sanctions contre la Russie et le chantage du Kremlin font flamber le prix des matières premières. De nombreux pays, dépendants, redoutent des difficultés d'approvisionnements et craignent des coupures ou des rationnements. L’hiver s’annonce rude. — (Le Point, accédé le 18.12.2022 → lire en ligne)
    • Crise de l’énergie : les aides aux entreprises seront bien prolongées jusqu'à fin 2023. Un décret publié samedi au Journal officiel prolonge ce dispositif d'urgence jusqu'au mois de décembre 2023. — (franceinfo, 17.12.2022, accédé le 18.12.2022 → lire en ligne)
    • Une inévitable crise de l’énergie … Les forêts n’arrivaient plus à alimenter une industrie naissante et l’Europe connut sa première crise de l’énergie au moment où elle réalisait ses premiers exploits techniques. Cette crise menaçait une matière première stratégique : le bois, matériau universel, l’équivalent tout à la fois de notre pétrole et de notre acier. A la fin du 16e siècle, l’Europe occidentale avait presque épuisé ses forêts au moment où elle entamait la conquête du monde. — (Claude Ronneau, Énergie, pollution de l’air et développement durable, chapitre 2, Une brève histoire de l’énergie, Presses universitaires de Louvain, 2004, pp. 49-79 → lire en ligne)
    • « Avant la crise financière de 2008 », poursuit Peter Thomson, « plusieurs pays importateurs avaient commencé à éprouver des difficultés d'approvisionnement. La crise financière a ralenti la demande en énergie ce qui donne aux pays concernés l’opportunité de prendre leurs dispositions pour atténuer l'impact de la crise énergétique annoncée. Cependant, cette période de répit ne devrait pas durer plus de cinq ou six ans. Des mesures d'atténuation sont nécessaires tant en ce qui concerne l’offre que la demande, et sans changement de comportement, la région dans son ensemble pourrait faire face à une crise de l'énergie et passer d'ici 2030 du statut d’exportateur net à celui d’importateur net. » — (Banque mondiale, L’Europe et l'Asie centrale face à la crise de l’énergie, 18.3.2010 → lire en ligne)

Voir aussi modifier