croulement
Français modifier
Étymologie modifier
- (Date à préciser) De la première moitié du XIIe siècle crollement (« ébranlement, tremblement, secousse »), ici figuré (« ruine, fléau »).
Attestations historiques modifier
- (XVIe siècle) [Les mœurs changent, se corrompent] Toutesfois, pour la difficulté de nous mettre en meilleur estat, et le dangier de ce croullement… si je pouvois planter une cheville à nostre roue. — (Montaigne, III, 64)
- L’engraveure d’un cachet fut cause du plus horrible croulement que cette machine aye oncques souffert [la guerre civile de Sylla et Marius]. — (Montaigne, IV, 167)
- Le croulement et tremblement des coches [voitures]. — (Montaigne, IV, 189)
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
croulement | croulements |
\kʁul.mɑ̃\ |
croulement \kʁul.mɑ̃\ masculin
- Action de crouler.
- Le croulement d’un bastion, d’une terrasse.
- Les rats qui sentent de loin le prochain croulement d’un logis l’abandonnent à temps. — (Saint-Simon, 447, 229)
- Chant de la bécasse.
Synonymes modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Lyon (France) : écouter « croulement [Prononciation ?] »
Références modifier
- « croulement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (croulement)