croupière
Étymologie
modifierNom commun 1
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
croupière | croupières |
\kʁu.pjɛʁ\ |

croupière \kʁu.pjɛʁ\ féminin
- Morceau de cuir rembourré, que l’on passe sous la queue d’un cheval, d’un mulet, etc., et qui, tenant à la selle ou au bât, l’empêche d’avancer sur le garrot.
La rosse était haute, cagneuse, osseuse, sans poils à la crinière [...] ; la croupière lui déchirait la queue ; un séton suintait à son poitrail.
— (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 42, 2012)Mettre une croupière à un cheval.
- (Histoire) Pièce d’armure du cheval.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) (Par analogie) Amarre qui pend à l’arrière d’un grand bâtiment. (voir croupiat)
Mouiller en croupière.
Dérivés
modifierDérivés dans d’autres langues
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifiercroupière figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : armure, jeu de cartes, équitation, jeu d’argent.
Traductions
modifierNom commun 2
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
croupière | croupières |
\kʁu.pjɛʁ\ |
croupière \kʁu.pjɛʁ\ féminin (pour un homme, on dit : croupier)
- Femme qui tient le jeu, paie et ramasse l’argent, dans un casino, une maison de jeu.
Jo avait écouté le copain jusqu’au bout, avec un petit sourire en coin, amusé, se souvenant de Marlène la croupière du Nantais.
— (Clément Lépidis, Monsieur Jo : roman d’une vie, Le Pré aux clercs, Paris, 1986)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- La prononciation \kʁu.pjɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
- France (Lyon) : écouter « croupière [Prononciation ?] »
- France (Josselin) : écouter « croupière [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « croupière [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierRéférences
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (croupière), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « croupière », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage