cucul la praline
Étymologie
modifierLocution adjectivale
modifiercucul la praline \ky.ky la pʁa.lin\ invariable
- (Très familier) Qui est ridiculement niais, naïf, infantile.
Aujourd’hui, les expressions sont plus crues ou plus cruelles : en anglais, les sugar novels sont devenues des saccharine novels, soulignant le caractère artificiel d’une telle production, tandis qu’en français la littérature à l’eau de rose est parfois qualifiée de « cucul la praline », les fesses et les confiseries entretenant des relations privilégiées avec la couleur rose.
— (Michel Pastoureau, Rose. Histoire d’une couleur, Éditions du Seuil, 2024, page 122)Sa femme est un peu cucul la praline, vous verrez, mais il en fait ce qu’il veut et elle ne mouftera pas.
— (Jacques d’Arribehaude, Cher Picaro : journal des années cinquante, Éditions L’Âge d’Homme, 2003, page 156)Chez grand-mère, sa mémoire fut pérénisée par un objet/souvenir, hérité de la chère dame, qui trôna longtemps sur une étagère et qu’avec mes frères, nous nous accordions pour juger « cucul la praline » : un angelot de biscuit, couché sur le ventre, fesses rebondies et sourire béat.
— (Paul Malet, Les Voiles de la misère, Éditions Cheminements, 2000, page 133)
Variantes orthographiques
modifierSynonymes
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifier- Espéranto : ridinde stulteta (eo)
Prononciation
modifier- France (Yvelines) : écouter « cucul la praline [Prononciation ?] »
- France (Accent anglais) : écouter « cucul la praline [Prononciation ?] »
- Aude (France) : écouter « cucul la praline [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « cucul la praline [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « cucul la praline [Prononciation ?] »