Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de délabrer, avec le suffixe -ment.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
délabrement délabrements
\de.la.bʁə.mɑ̃\

délabrement \de.la.bʁə.mɑ̃\ masculin

  1. Action de ce qui se délabre.
    • Elle se sent déjà engloutie dans le délabrement d'une caravane qui, à chaque kilomètre, se détraquera un peu plus. — (Antoine de Saint-Exupéry, Pilote de guerre, XVI, 1942)
    • (Sens figuré) Savourer encore quarante pages de Mustang, c’est un meilleur rapport qualité-prix que pour tant d’œuvres littéraires qu’on se doit de lire sous peine de délabrement intellectuel. — (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 26)
    • (Sens figuré) Le délabrement de ses affaires.
    • (Sens figuré) Le délabrement de sa santé.
    • On avait reproché à Zola d’avoir noté que se rendant à Sedan pour y signer sa capitulation devant Bismarck, Napoléon III s’était maquillé pour masquer le délabrement de sa santé inscrit sur son visage. Schöndorfer rappelle qu’à Diên Biên Phu le général de Lattre de Tassigny se maquillait lui aussi pour les mêmes raisons. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 215)
  2. État de ce qui est délabré.
    • La tuberculose, la sous-alimentation décimaient ces victimes de la guerre et elles nous arrivaient dans un état de délabrement, de dénuement total. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 90)
    • D'autres seront déportés pour fait de résistance : Benoît Jean, Bombardier Gabriel, Vouaux Jean. Souvent, dans un état de délabrement physique à leur retour, ils retrouveront leur village meurtri, par l’occupation et les luttes qui y eurent lieu. — (Jean Laurain, Brû, l'histoire de mon village, Remiremont : chez G. Louis, 1997)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier