Étymologie

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→ voir périr.

dépérir \de.pe.ʁiʁ\ intransitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. S’affaiblir graduellement jusqu’à l’anéantissement total.
    • La langue est dure, déformée et relevée à la pointe : c'est la « langue de bois » des paysans allemands. La mastication est difficile, la salive n'est plus retenue dans la bouche et l’animal dépérit considérablement.  (J. Cruzel & François Peuch, Traité pratique des maladies de l'espèce bovine, Éditions Asselin et Houzeau, 1892, page 104)
    • L’enfant dépérissait, la mère et la grand-mère se dévoraient d’inquiétude.  (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l'Amour et de la Mort », 1940)
    • (Par hyperbole)Si une semaine s'écoulait sans escapade, on le voyait s'ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue.  (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
  2. (Sens figuré) Se détériorer graduellement jusqu’à la ruine totale.
    • […], depuis la Seconde Guerre mondiale, les nations d'Europe occidentale ont laissé dépérir leur industrie charbonnière, tant il était facile de se procurer, en abondance et à bas prix, le pétrole du Proche et du Moyen-Orient.  (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.178)
    • (Droit) Les effets de la succession dépérissent. - Il ne faut pas laisser dépérir les biens de l’absent.
  3. (Droit) Devenir plus faible avec le temps.
    • Les preuves dépérissent par la longueur du temps.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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