dépôt de mendicité

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de dépôt et de mendicité.

Locution nominale modifier

dépôt de mendicité \de.po də mɑ̃.di.si.te\ masculin

  1. (Désuet) Établissement public dans lequel on loge et on nourrit des pauvres.
    • Il faut savoir que le curé de Verrières, vieillard de quatre-vingts ans, mais qui devait à l'air vif de ces montagnes une santé et un caractère de fer, avait le droit de visiter à toute heure la prison, l'hôpital et même le dépôt de mendicité. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir/Chapitre III)
    • Ou cette femme revenait d’un sabbat allemand, ou elle sortait d’un dépôt de mendicité. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
    • C’est comme il plaira à Dieu ! mais vous voyez bien pourtant que ça change et que ça change en mal, puisque le pauvre devient chaque jour plus malheureux, et que la condition de porte-besace, qu’on regardait comme la dernière de toutes, est à présent insupportable avec vos dépôts de mendicité, c’est-à-dire vos prisons pour les malheureux. — (George Sand (1804-1876), Questions politiques et sociales, chapitre 10 (« Le Père-qui-va-seul »), Paris, Calmann Lévy, 1879, page 119. Lire dans Wikisource : s:Questions politiques et sociales/10 pour le chapitre et s:Page:Sand - Questions politiques et sociales.djvu/131 pour la page 119.)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier