dépravation
Français modifier
Étymologie modifier
- Du latin depravatio.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
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dépravation | dépravations |
\de.pʁa.va.sjɔ̃\ |
dépravation \de.pʁa.va.sjɔ̃\ féminin
- État de ce qui est dépravé, comportement immoral, en particulier sur le plan sexuel.
- Si c’est le désir d’animer votre monotone existence de jeune fille curieuse qui vous a mis la plume à la main, ceci n’a-t-il pas l’apparence d’une dépravation ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Cette naïveté de dépravation causa au comte de Morvelle un sentiment de dégoût qu'il aurait eu peine à contenir. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Vice de quelqu'un, de quelque chose, qui a de mauvaises mœurs, qui est sans moralité.
- Quant aux gens qui, par peur de l'enfantement, se condamnent à la continence absolue, il est avéré qu'ils sont incomparablement plus que les autres individus, portés à des dépravations bien plus néfastes, à tous les points de vue, que ne le sont les pires abus dans les rapports normaux. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la Guerre Sociale, 1910)
- A ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences. […] ; une partie de la jeunesse aurait été atteinte en sa constitution physique, aux sources mêmes de la vie. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Synonymes modifier
Traductions modifier
- Allemand : Depravierung (de), Depravation (de)
- Anglais : depravation (en) (1, 2)
- Croate : pokvarenost (hr), iskvarenost (hr)
- Espagnol : depravación (es)
- Espéranto : diboĉeco (eo)
- Grec : διαφθορά (el) dhiafthorá
- Italien : depravazione (it)
Prononciation modifier
- France (Muntzenheim) : écouter « dépravation [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « dépravation [Prononciation ?] »