dépriser
Étymologie
modifierDe depreiser, desprisier, français du XII° siècle: témoigner du mépris pour, dérivé de priser.
Verbe
modifierdépriser \de.pʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se dépriser)
- Témoigner que l'on fait peu de cas de quelque chose ou quelqu'un, mais sans le jugement moral défavorable qui fait partie du mépris.
Robespierre ne déprisait pas l’otage [= le jeune Louis XVII] dont il se flattait de pouvoir à l’occasion disposer.
— (G. Lenotre, Louis XVII et l’énigme du Temple, chap. Énigmes ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1970, page 180)Aujourd’hui des acteurs de la scène publique s’unissent dans le mensonge pour haïr un humoriste et dépriser des citoyens français qui se rassemblent pour rire.
— (communiqué de Mes Sanjay Mirabeau et David de Stefano, 7 janvier 2014)
- Apprécier une chose au-dessous de sa valeur.
Vous déprisez mal à propos ma calèche, Trésor des Fèves, reprit Fleur des Pois. On y voyage très commodément quand elle est ouverte ; […].
— (Charles Nodier, Trésor des Fèves et Fleur des Pois,)
- (Pronominal) S'estimer moins qu'on ne le vaut.
Quasi-synonymes
modifier- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827 indique: Dépriser dit moins que mépriser. On déprise souvent les choses les plus estimables, mais on ne saurait les mépriser.
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifier- Catalan : menysprear (ca)
- Croate : podcjenjivati (hr), ne uvažavati (hr)
- Espagnol : infravalorar (es), subvalorar (es), menospreciar (es)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « dépriser [Prononciation ?] »
Anagrammes
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