Étymologie

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De depreiser, desprisier, français du XII° siècle: témoigner du mépris pour, dérivé de priser.

dépriser \de.pʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se dépriser)

  1. Témoigner que l'on fait peu de cas de quelque chose ou quelqu'un, mais sans le jugement moral défavorable qui fait partie du mépris.
    • Robespierre ne déprisait pas l’otage [= le jeune Louis XVII] dont il se flattait de pouvoir à l’occasion disposer. — (G. Lenotre, Louis XVII et l’énigme du Temple, chap. Énigmes ; Éditions Rencontre, Lausanne, 1970, page 180)
    • Aujourd’hui des acteurs de la scène publique s’unissent dans le mensonge pour haïr un humoriste et dépriser des citoyens français qui se rassemblent pour rire. — (communiqué de Mes Sanjay Mirabeau et David de Stefano, 7 janvier 2014)
  2. Apprécier une chose au-dessous de sa valeur.
    • Vous déprisez mal à propos ma calèche, Trésor des Fèves, reprit Fleur des Pois. On y voyage très commodément quand elle est ouverte ; […]. — (Charles Nodier, Trésor des Fèves et Fleur des Pois,)
  3. (Pronominal) S'estimer moins qu'on ne le vaut.

Quasi-synonymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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