Français modifier

Étymologie modifier

De amertume, avec le préfixe dés-.

Verbe modifier

désamertumer \de.za.mɛʁ.ty.me\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire perdre son amertume à.
    • Après quoi vous les achèverez de cuire en bon vin blanc français. À un cent de noix, une pinte de vin et autant d’eau, y mettant gros comme une noix sèche de bon salpêtre pour les mieux pénétrer, et désamertumer ; au défaut de salpêtre, vous mettrez gros comme la moitié d’une noix de sel ; puis quand vous verrez qu’elles seront cuites, et qu’elles se voudront dépecer, vous les tirerez hors de l’eau et les mettrez bien égoutter et sécher dans quelque linge ; ce qu’étant fait, vous les larderez de bonne écorce de citron, et les mettrez confire, y ajoutant un peu d'eau pour faire fondre le sucre et les assaisonnant de cannelle et de clou de girofle. — (Raoul Blondel, La fleur de la cuisine française, 1920)
    • Bref, on doit 'désamertumer' les lupins après cuisson. — (site jpmartel.quebec, 27 juillet 2019)
    • Lac presque aussi salé que l’Atlantique, les fleuves qu’il boit n’ont pas la dixième, la centième partie de l’abondance qu’il leur faudrait pour désamertumer les flots qu’apporte la mer montante : la Penfeld n’est rien; l’Elorn, dont le nom signifie l’Eau de l’Épouvante, arrive à l’origine de son fjord, à Landerneau, avec six mètres seulement de moyenne largeur; l’Aune, la Rivière Profonde, ou encore, dit-on, Rivière de la Peur (que de terreurs en Bretagne!) n’est qu’une rivière modeste lorsqu’elle rencontre la mer montante à Châteaulin, à 33 kilomètres de son embouchure dans la rade de Brest ; ces 33 kilomètres compris, ce cours d’eau du pays bretonnant n’a pas plus de 35 lieues de cours en une région de 187.500 hectares. — (Onésime Reclus, La France à vol d’oiseau, 1908, volume 1, page 375)

Antonymes modifier

Traductions modifier