Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Dérivé de avouer, avec le préfixe dés-.

Verbe modifier

désavouer \de.za.vwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Nier d’avoir dit ou fait quelque chose.
    • Vous l’avez dit, vous n’oseriez le désavouer.
    • Je ne désavoue aucun de mes actes, aucune de mes paroles.
    • Vous avez sans doute vu au musée espagnol de Paris le portrait de la fille du Greco, magnifique tête que ne désavouerait aucun maître, et vous pouvez juger quel admirable peintre ce devait être que Domenico Theotocopuli, lorsqu’il était dans son bon sens. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Il y a là deux volumes de pareille force. Ils sont de moi. J’aurais le droit de les désavouer, puisqu’ils ne portent point de nom ; mais ce n’est pas à vous que je tairai des faiblesses, tôt ou tard il faudra que vous les sachiez toutes. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 35)
  2. (En particulier) Ne vouloir pas reconnaître une chose, voire une personne, pour sienne.
    • Désavouer un ouvrage.
    • Désavouer sa signature.
    • Désavouer quelqu’un pour son parent.
    • Il a désavoué l’enfant dont on prétendait qu’il était le père.
    • Si vous étiez capable d’une telle action, je vous désavouerais pour mon fils.
  3. Rétracter.
    • Lui-même désavoua les opinions, les doctrines qu’il avait professées jusqu’alors.
    • Il désavoua tout ce qu’il avait dit d’injurieux contre elle.
  4. Déclarer qu’on n’avait pas autorisé quelqu’un à faire ou à dire ce qu’il a fait ou dit.
    • Il n’a été désavoué de rien.
    • Désavouer un ambassadeur, un mandataire.
    • Désavouer les paroles, la conduite d’un ambassadeur, d’un agent quelconque.
  5. (Sens figuré) Désapprouver, condamner, réprouver.
    • Des principes que la morale désavoue.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier