Voir aussi : denier-à-Dieu

Français modifier

Étymologie modifier

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Locution nominale modifier

denier à Dieu \də.nje a djø\ masculin

  1. (Désuet) Somme d’argent, souvent symbolique, donnée en garantie qu’on tiendra ses engagements, éventuellement récupérable si on se désiste dans les 24 heures, les règles précises variant selon les cas et les traditions.
    • En matière de location de maisons et d’appartements, il est d’usage, à Paris du moins, que le locataire donne au portier une somme légère à titre de gratification, connue sous le nom de denier à Dieu. — (Le droit commercial dans ses rapports avec le droit des gens et le droit civil, 1845, page 197)
    • Le denier à Dieu, donné d’abord volontairement, était quelquefois exigé ; ainsi dans une vente à l’encan, le dernier enchérisseur devait toujours consigner son denier à Dieu. — (Philippe Le-Bas, Dictionnaire encyclopédique de la France, tome sixième, 1842, page 461)
    • Cet industriel a su se montrer généreux, inaugurant sa récente entrée dans les lieux par un royal denier à Dieu. — (Roger Borniche, L’Archange, éditions Grasset et Fasquelle, 1978, chapitre 21)

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier